Collège Andre Tiraqueau

Collège – Fontenay Le Comte

Vendée
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Le 16 octobre 2020, Samuel PATY, professeur d’histoire-géographie dans un collège de la région parisienne, était assassiné. Trois ans plus tard, presque jour pour jour, Dominique Bernard, professeur de lettres dans un lycée d’Arras subissait le même sort.
Ces deux hommes ne se connaissaient pas, ils ne s’étaient jamais rencontrés, ils n’avaient rien en commun, sauf une chose : leur métier et le désir de transmettre leur savoir à des générations d’élèves.
Mais cela va bien au-delà… Les enseignants que vous côtoyez tous les jours, les profs comme vous dites, vous donnent bien plus que le savoir : ils font de vous des citoyens. Le monde de demain, c’est vous qui allez le faire et vos enseignants vous donnent les clés dont vous aurez besoin pour devenir des hommes et des femmes libres, des hommes et des femmes qui sauront réfléchir, confronter des faits et les analyser.
Vos enseignants vous transmettent des valeurs, les valeurs de la République française. Et parmi ces valeurs, il en est une que l’école publique, notre école, défend par-dessus tout : la Laïcité. La Laïcité n’est pas une contrainte, bien au contraire, elle vous rend libres : libres d’exprimer vos convictions. La laïcité est un droit : le droit d’avoir ou de ne pas avoir de religion, d’en changer ou de ne plus en avoir. La laïcité c’est l’assurance que vous serez considérés et respectés quelles que soient vos croyances, vos opinions, votre nationalité ou votre couleur de peau. L’école laïque vous fait progresser dans le domaine des connaissances. Elle ne cherche pas à inculquer des croyances ou des opinions.
C’est parce qu’ils défendaient notre école laïque que ces deux enseignants sont morts ; parce qu’ils ont un jour croisé le chemin d’assassins dont l’esprit était rempli de fausses vérités. Samuel Paty et Dominique Bernard sont morts pour qu’au sein de notre école, vous soyez libres, pour que vous puissiez grandir et vous épanouir, parce qu’ils pensaient que vous en valiez la peine.
Ils ne doivent pas être morts pour rien ; c’est à vous maintenant de marcher dans leur pas et de défendre les valeurs de la république.
Pour honorer leur mémoire, je vous demande de bien vouloir respecter une minute de silence.

Jocelyne EDWARDS, Principale